jeudi 27 septembre 2012

Salade de chou kale avec sa vinaigrette crémeuse à l'amande & cari

Ahhhh....l'automne !!  Quelle magnifique saison, n'est-ce pas ?  En fait, c'est définitivement ma période favorite de l'année.  Le temps est frais, l'air est pur et les couleurs sont tout simplement splendides.   J'me sens revivre !!

Qui dit automne, dit aussi petits plats réconfortants avec tout pleins de légumes frais de nos potagers.  Certains légumes, comme les légumes racines, les tomates, les pommes de terre entre autre, sont à leur apogée à cette période de l'année.   Du côté des verdures maintenant, encore là, certaines variétés, telles le chou vert frisé, sont très rustiques et résistent bien au froid automnal.  À vrai dire, ce chou est encore plus savoureux, sucré et intéressant au niveau gustatif à l'automne qu'en été.  Il semble d'ailleurs plus en forme que jamais!  Il est le seul de sa famille à ne pas pousser en pomme.

Le chou vert frisé ou plus communément appelé le kale, est une verdure incroyablement nutritive avec des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires puissantes.   Entre autre, il est très riche en bétacarotène, vitamine K, vitamine A, vitamine C, lutéine, en calcium ainsi qu'en zéaxanthine.  

Le kale est une excellente verdure à utiliser abondamment en cuisine, autant crue que cuite.  Il est fabuleux en salade, en jus, en guise de wrap, séché et réduit en poudre pour ajouter à des préparations ici et là, en chips au déshydrateur, dans les smoothies verts, dans les sautés de légumes, dans les soupes et tout autre genre de plats délicieux qui vous font envies. 

À la maison, on mange quotidiennement des salades à base de différentes verdures.   Les salades de kale ne font certainement pas exception à la règle, d'autant plus qu'on a du kale au potager en quantité industrielle.  En salade, le kale gagnera à être coupé plus finement car à l'instar du chou, il est une feuille plus robuste et solide que la simple salade ou autres verdures.  Un autre point fort agréable avec les salades de chou kale, c'est qu'elles gagnent à être préparées à l'avance.  Elles se trimbalent également bien dans les lunchs, les pique-niques et les repas genre ''potluck'' entre amis.  

Bien que j'adore les multiples déclinaisons des salades de kale, il faut dire que mon homme, quant à lui, est un peu plus sélectif.  Pour le séduire, ces salades gorgées de nutriments doivent avant tout avoir un petit élément sucré.  Et, la version que je vous présente aujourd'hui, répond sans aucun doute à ses critères d'appréciation.  À date, elle est d'ailleurs sa version favorite dans la catégorie des ''salades de chou kale''.  Il sait reconnaitre la bonne bouffe et les bonnes choses de la vie mon homme.  La preuve, il m'a choisi et marié...ha ha!!!  Mon Dieu, je rigole lâ lâ !!!  La prétention est loin d'être ma ''tasse de thé''.  Non, sérieusement, elle est réellement savoureuse cette version de salade de chou kale.  

Salade de chou kale avec sa vinaigrette crémeuse à l'amande & cari de Dreena Burton

L'élément fort de cette salade est sans aucun doute la vinaigrette crémeuse à l'amande et cari.  Ne passez surtout pas à coté.   J'vous assure, elle vaut la chandelle.  Elle a une saveur subtile de cari avec un petit goût juste assez sucré, sans l'être trop non plus, et une belle texture crémeuse réconfortante.   En fait, cette vinaigrette est tellement savoureuse qu'on peut facilement l'utiliser en guise de trempette.  Si vous optez pour cette dernière option, je vous suggère toutefois de diminuer quelque peu la quantité d'eau.  En fait, commencer avec environ 1/3 à 1/2 tasse d'eau.  Réfrigérer le tout, car la vinaigrette épaissira après un séjour au frigo.  Ensuite, vous n'avez qu'à ajuster la texture avec de l'eau selon vos préférences.  

Maintenant, assez vanté les mérites des salades de chou kale, dont celle-ci en particulier.  N'attendez pas plus longtemps.  Rendez-vous ici, sur le blog de Eating Birds Foods pour découvrir la recette de salade de chou kale avec sa vinaigrette crémeuse à l'amande & cari (Kale-Slaw with Curried Almond Dressing).  Cette recette provient du plus récent livre de recette de Dreena Burton, Let Them Eat Vegan.  

Salade de chou kale avec sa vinaigrette crémeuse à l'amande et cari

Maintenant, la parole est à vous.  Aimez-vous les salades de chou kale ?  Quelles sont vos associations favorites pour rendre vos salades de kale irrésistibles ?  L'orange et les graines de sésame sont également des ingrédients qui gagnent à être jumelés avec le kale.  Pour vous convaincre, je vous recommande la recette de salade de chou kale à l'orange et sésame de Julie Belzil sur le site Association manger santé bio.

Possédez-vous le livre de recette Let Them Eat Vegan de Dreena Burton ?   Pour ma part, je le veux, je le veux !!!  J'n'ai toutefois pas encore eu la chance de mettre la main dessus.  Avant de m'acheter un livre de recettes, j'aime être en mesure de le feuilleter au préalable et j'en n'ai pas encore eu la chance, malheureusement.  Ceci étant dit, si vous faites partis des chanceux qui l'ont, quelles sont vos impressions ?  Un coup de coeur au niveau des livres de recettes végétaliennes ?   J'veux tout savoir sur ce livre, autant ses points positifs comme ses lacunes, s'il y en a !!!

Bonne fin de semaine la gang et à bientôt.  Au plaisir de vous lire.

mercredi 19 septembre 2012

Mes radis marinés à l'umeboshi !!

Salut vous autres,

Avec l'automne qui frappe à nos portes et les récoltes de nos potagers, c'est le moment idéal de prémunir notre système avec de bonnes bactéries pour contrer nos hivers glaciaux.  Comment y arriver ?  Les aliments fermentés, ou plus précisément les légumes fermentés, vous connaissez?  


La fermentation, procédé naturel dont l’homme a réussi à tirer profit dès la préhistoire, est la transformation de substances organiques, ici les légumes, sous l’action d’enzymes produites par des micro-organismes.   Bref, elle transforme le sucre d’un aliment en acide lactique et améliore par le fait même sa valeur nutritive, sa saveur et sa digestibilité.  L’action bénéfique sur le fonctionnement de l’intestin constitue sans doute sa principale vertu médicinale.  

L'industrie alimentaire offre aujourd'hui plus de 3500 produits issues de la fermentation. Ce procédé intervient dans la production de yogourts, de fromages, de charcuteries et de légumes, notamment.  Certains produits fermentés tels le
miso non-pasteurisé, le kombucha, le tempeh, le miso-damari , les prunes umeboshi et les légumes marinés font partie intégrante de mon mode alimentaire.  J'avoue cependant avoir un faible pour les préparations de légumes telles la choucroute non-pasteurisée, le kimchi coréen, le chou mariné au miso et les radis marinés à l'umeboshi.  Le chou mariné au miso de Tout cru dans le bec ainsi que les radis marinés à l'umeboshi, qui sont d'ailleurs l'objet de ce présent billet, s'inspirent des méthodes de la macrobiotique pour induire la fermentation.

Le processus et la grande attente pour obtenir une bonne choucroute maison vous rebutent?  Cependant, l'envie de profiter des bénéfices de légumes fermentés est plus fort que tout, ces radis marinés à l'umeboshi sont donc pour vous.   En prime, ils sont délicieux et simples comme tout à réaliser.   

Avant de poursuivre avec de plus amples détails, j'aimerais amener quelques précisions concernant les prunes umeboshi et leur produits dérivés.  J'entends déjà certains d’entre vous dire ''des prunes de quoi ?  D'umeboshi ?  Quéssé ça encore?''  Les umeboshis sont en fait fabriquées avec un fruit frais d'abricotiers du Japon, marinées dans la saumure, séchées au soleil, puis à nouveau dans la saumure.  La couleur rouge des umeboshis provient des feuilles de shiso ajoutées à la saumure.  Le shiso participera aux vertus de l'umeboshi par sa richesse en vitamine C et minéraux.  Au goût, les prunes umeboshi sont fortement salées et acidulées.  J'vous préviens, elles peuvent surprendre certains palais au premier essai, mais je vous assure qu'on s'y fait rapidement et on en devient presqu'accroc.

Au Japon, l'umeboshi est considérée comme un médicament préventif.   Elle est pleine de minéraux, de protéines et d'acide citrique.  Certainement paradoxal, mais malgré son acidité réelle, elle est fortement alcalinisante pour notre système.  L'umeboshi est également reconnue pour ses vertus contre la fatigue et le vieillissement.  Par ailleurs, elle permet de soigner la gueule de bois, la constipation, la mauvaise haleine et divers problèmes digestifs.   Comme vous le constatez, pas nécessaire de s'éterniser sur le sujet pour vous convaincre, mais ces prunes gagnent définitivement à être découvertes.

On peut se procurer les umeboshi dans certaines épiceries d'aliments naturels sous diverses formes.  Bien entendu, on retrouve les prunes entières, la pâte d'umeboshi et le vinaigre d'umeboshi.  Pour vous éviter des surprises, je tiens à préciser que ces produits peuvent être considérés plutôt dispendieux, mais n'oubliez pas qu'une petite quantité suffit pour en retirer ses bienfaits.  Un paquet va loin et se conserve longtemps.

Bon, assez pour le ''bla bla'' , passons maintenant à ces ''pickles'' de radis.

Mes radis marinés au début du processus

Radis marinés à l'umeboshi


Ingrédients

  • 6 radis coupés en fines tranches
  • 1/4 tasse de vinaigre umeboshi ou plus, selon la grosseur des radis
  • 1/2 tasse d'eau ou plus, selon la grosseur des radis
  • un morceau de coton fromage ou autre filet à trou du genre
  • bocal genre ''Mason''

Préparation
Mélanger l'eau et le vinaigre dans un bocal du genre Mason et y ajouter les tranches de radis.  On doit s'assurer que les radis soient complètement immergés de liquide.  On peut augmenter la marinade en s'assurant de maintenir le même ratio.
On couvre le bocal avec un coton fromage ou autre filet à trou du genre et la bague du couvercle (sans le ''cap'' du couvercle) ou un élastique .
Pour que la fermentation s'opère, il doit y avoir de l'air qui circule.  On laisse le mélange fermenter et mariner à température ambiante de 24 heures à 3 jours.  
Rincer les légumes marinés à l'eau froide avant de servir.
Après 3 jours, mettre le mélange au frigo dans un bocal fermé hermétiquement.
Les radis sont ainsi comestibles pour au moins 10 jours.  Au fur et à mesure que le mélange repose, les radis deviendront plus salés.  Par conséquent, ils nécessiteront plus de rinçage et possiblement un temps de trempage avant d'être dégustés.

Ces radis fermentés accompagnent bien un mélange de verdure et nul besoin d'y ajouter tout autre vinaigrette pour en profiter.  On peut également les intégrer ici et là en petite quantité dans d'autres préparations qui vous font de l'oeil.  Au Japon, on les sert traditionnellement sur du riz.  Cependant, ma façon favorite d'en profiter est de croquer à belle dent dans quelques tranches ici et là.

Source:  inspirée d'Alicia Silverstone dans son livre The Kind Diet

 
Mes radis marinés après 3 jours de fermentation et prêts pour la dégustation

Dites-moi maintenant, êtes-vous également de grand amateur de légumes fermentés ?  Je suis également curieuse de savoir, en préparez-vous à la maison ?  Quelles sont vos préparations et produits fermentés favoris ? 

Je constate que suis également actuellement due pour une bonne ''batch'' de kimchi bien relevé.  Ohhhh mais, j'y pense, j'n'ai pas encore essayé de faire ma propre choucroute maison.  Oui, oui et en plus, toute les indications nécessaires à son exécution sont dans mon livre de Crudessence.  Ahhhh...tout pleins de beaux défis à entreprendre ces prochaines semaines.  Dû moins, j'aurai l'avantage d'être bien ''immunisée'', qu'en dites-vous ?!

À la prochaine et au plaisir de vous lire.

vendredi 14 septembre 2012

Mon jardin, prise 2

Hé la gang,

Me revoilà pour la deuxième partie de mon jardin.  Sans plus tarder, je vous présente quelques photos en rafale de certains légumes qui agrémentent notre potager cette année.  Malheureusement, quelques légumes ne figurent pas dans ce billet pour deux simples raisons.  La première, je n'ai pas eu l’occasion de les photographier avant de les gober...hi hi!!!  Pour les autres, certains sont encore au potager et d'autres non, mais je reconnais avoir négligé de les prendre en photo. 

Parmi les légumes de notre potager dont vous n'aurez pas la chance de voir en photo dans ce billet, il y a nos radis, notre salade d'hiver, notre chicorée, notre cresson alénois, nos échalotes grises et finalement, nos petits navets boule de neige ou rabioles. 

Alors, vous me suivez ?!  On est reparti !!!

Mes Tomates.  Cette année, j'en ai semé six variétés.  Les tomates Scotia, une variété hâtive conçue en Nouvelle-Écosse pour nos climats plus frais des Maritimes.  Je les garde en serre pour un maximum de tomates mûries directement sur les plants.  Sans exagérer, c'est du vrai bonbon en terme de saveur.  Incroyable!  Une de mes amies demeure à Montréal et possède son potager depuis plus de vingt ans.  Elle ne jure que par cette variété de tomate depuis que je lui ai fait goûter.  En plus des Scotia, j'ai des tomates Beefsteak, des tomates Grappes de Noël, tomates cerises sucrées Sweet Cherry, des tomates Golden Queen et des tomates Roma.

Une infime partie de mes délicieuses tomates Scotia
Mon plant de tomate Beefsteak
Un de mes plants de tomates Golden Queen avec ses belles tomates jaunes
Un de mes plants de tomates Grappes de Noël
Un de mes plants de tomates Roma
Un de mes plants de tomates cerises sucrées Sweet Cherry

Mes poivrons de couleur.  Habituellement, je semais des mini-poivrons de couleur, mais les résultats étaient plus ou moins satisfaisants.  Ils étaient vraiment mini et n'avaient pas le temps de murir avant la récolte.  Cette année, pour mes poivrons de couleur, j'ai opté pour les Red Bell et regardez-moi ce beau poivron rouge.  J'étais tellement excitée et en plus, les plants produisent vraiment bien.  Il est toutefois impératif de garder mes poivrons dans des contenants en serre, sinon, notre climat trop frais ne leur permet pas de se rendre à maturité. 

Mon premier poivron de couleur à vie entièrement muri sur le plant en serre

Mes poivrons verts.  Là encore, on a eu une belle production.  En plus d'en avoir en serre, j'en ai également transplanté directement au potager.  Ils ne requiert pas autant de chaleur pour réussir à avoir une belle récolte.
Poivrons vert

Mon cresson de fontaine.  J'en ai semé dans un contenant en serre et directement au potager.  Cette variété de cresson nécessite des arrosages abondants et constants.  J’adore son goût ''moutardé'' et ''piquant'', qui rappelle le radis, de cette verdure.  J'ai également du cresson alénois, mais aucune photo à l'appuie, malheureusement.  Cette variété m'apparait moins piquante au goût, voire même un peu âcre.  En cuisine, on peut toutefois facilement interchanger les deux variétés.
Une section de mon cresson de fontaine en serre.  Lui à l'extérieur était d'un beau vert foncé.

Mes navets ''Laurentian''.  C'est la première année qu'on sème cette variété de navets.  Par le passé, je privilégiais plutôt les petits navets blancs boules de neige ou communément appelés rabioles.  Encore cette année, j'en ai d'ailleurs au potager, mais pas de photo à partager, malheureusement.  La production hâtive des navets Laurentian m'a vraiment surprise et plu, par le fait même.  Habituellement, les navets sont récoltés seulement à l'automne, mais les nôtres étaient déjà de pleine grosseur à la mi-août.  Et en plus, ils sont incroyablement bons, tendres et même très doux au goût. De très bonne crudités à toute heure de la journée.

Mes navets prêts plus tôt que prévu
Mon premier navet cueilli du potager 2012.  Assez dodu, non ?!

Mes aubergines Black Beauty.  Une belle découverte.  L'an passé j'avais une autre variété, dont j'ignore le nom, mais elle était sans aucun doute différente.  La Black Beauty m'a vraiment impressionnée.  Regardez-moi comment elle est dodue, sur la deuxième photo.  En plus d'être bien en chair, elle n'a aucune amertume.  Délicieuse comme tout et très productive, pour mon plus grand plaisir.  Je dois toutefois préciser qu'il est essentiel de la garder dans des contenants en serre pour une réussite et en retirer le maximum.  Directement au potager, l'an dernier, j'n'ai pu récolter aucune aubergine étant donné notre climat trop frais.  Un chance que j'avais prévu le coup et gardé deux plants en serre.

Une petite aubergine en devenir
Ma première aubergine Black Beauty cueillie cette année.  Elle avait 17 pouces et demi de largueur et de grandeur également

Mon plant de baie de Goji.  Une de mes amies de Montréal cultive un grand lopin de terre dans un jardin communautaire.  Elle a une chance incroyable d'échanger des semences et des trucs avec des gens de différentes nationalités.  Gentille et généreuse comme tout, elle m'a envoyé des graines de baies de Goji reçue d'une amie pour que je puisse tenter le coup.  Il n'y a toutefois qu'une seule graine qui a pris, mais il faut le dire vite...hi hi!!  Après presqu'un été à se faire griller la couenne dans notre serre, voyez ce à quoi ressemble mon mini plant de baie de Goji.  J'n'avais pas grand espoir en voyant ce petit ''chicot''.  Ma copine m'a toutefois rassurée que mon plant suivait son cour normal et qu'à ce point, il était enfin prêt pour être transplanté directement au potager.  Et ceci, dans le but de lui permettre un développement à son plein potentiel.  C'est une vivace, mais j'ai bien hâte de voir s'il résistera à notre climat.  Histoire à suivre pour les années à venir.

Mon mini plant de baies de Goji

Mes cerises de terre.  C'est la première année que j'essaie ce fruit et que je peux déjà vous confirmer que l'an prochain, j'en aurai quelques plants.  J'avoue tout de même avoir été étonnée de constater à quel point un seul plant devient très large et produit une quantité vraiment intéressante de ces petits fruits en cage.  Un vrai délice ces petits fruits et un coup de coeur du potager 2012.

Mes cerises de terre, dont quelques-unes prêtes à consommer
Vue plus large de l'immensité d'un seul plant de cerise de terre. Beaucoup plus imposant en terme de largueur de ce à quoi je m'attendais

Mes oignons jaunes, oignons rouges, oignons espagnols et mes échalotes grises.  J'n'ai toutefois pas de photo de mes échalotes grises.  Cette année, on a semé une grande quantité d'oignons jaunes comme ils se conservent bien une fois séchés adéquatement.  On a également beaucoup d'oignons rouges comme on en mange presque quotidiennement. 

Cueillette d'oignons jaunes de cuisson
Mes oignons espagnols en devenir

Un de mes oignons rouges en train de se faire sécher la couenne

Mes betteraves Early Wonder.  Elles sont tout autant délicieuses crues, que cuites, qu'en jus que déshydratées.  N'oubliez surtout pas de consommer les fanes de betteraves si vous avez la chance d'en avoir au potager.  C'est super en salade, en smoothie, en jus et en potage.

Une betterave devant être cueillie

Mes courgettes.  J'suis actuellement encore envahit de ces petites courges d'été.  J'avais cinq plants et laissez-moi vous dire que ça produit, ça, mes amis.  J'en donne au voisinage et ne cesse d'en cuisiner presque quotidiennement.  Je ne sais plus où me mettre la tête avec ces courges...hi hi!!  C'est la même histoire tous les ans et je ne semble pas ne dompter, car j'en sème toujours autant.  Un peu comme mon persil italien, si vous voulez faire le plein, venez à la ferme des Eagles...ha ha!!!  Ahhhh...tant qu'à être dans le sujet, qu'elle est votre recette favorite pour apprêter les courgettes ?

Mes très grosses courgettes cueillies la semaine dernière.  Elles n'ont l'air de rien sur la photo, mais elles sont immenses.
Une de mes milliers de courgettes en production

Mes brocolis Premium Crop.  Ouffff...j'ai eu chaud cette année...dans tous les sens du mot, c'est le cas de le dire...hi hi!!!  Je craignais vraiment ne pas en avoir.  Les mauvettes de petits pucerons gobaient toutes mes feuilles de nos jeunes plants.  Mes espérances n'étaient  pas tellement élevées.  Finalement, ils ont survécu et quand même bien produits.
Un de mes brocolis Premium Crop biologique

Nos petits pois verts Alaska.  C'est presqu'une tradition maintenant, chaque été, on en sème tout plein sans aucun problème.  Cette année, je ne sais pas ce qui s'est réellement passé, mais les graines ne voulaient pas germer.  Probablement que les semences étaient trop vieilles.  J'en ai donc semé à nouveau avec d'autres graines et, bingo!!!  Notre récolte était plus tardive, mais vraiment prolifique.  C'est du vrai bonbon les petits pois sucrés.

Un peu d'une de nos cueillettes de petits pois verts

Mon ail.  C'était seulement notre deuxième année avec notre propre ail et j'adore.  Auparavant, j'avais l'impression que c'était complexe comme culture, mais pas du tout.  Une vraie ''peanut''.  On sème nos bulbes à l'automne en pleine terre.  L'été suivant, on aboutit avec tout plein de belles fleurs d'ail et quelques semaines plus tard, de bons bulbes tout frais et savoureux.
Quelques bulbes d'ail attachés ensemble pour sécher au soleil
Une de mes variétés de mesclun.  J'avais semé deux genres de mesclun, un mélange doux et l'autre plus piquant.  Tout les deux très délicieux et à consommer en quantité abondante.

Une partie de mes mescluns

Ma roquette.  J'aime énormément cette verdure avec son goût un peu piquant.  Miam!  Bien entendu, elle s'apprête à merveille en salade, mais également en smoothies ou autres genres de plats.

Ma roquette
Mes épinards Régal.  Un vrai délice et très productif comme verdure.  Le seul petit inconvénient toutefois, comme bien de verdure et salade, lorsque la température s'élève, ils ont tendance à monter en graine plus rapidement. 

Une de mes sections de mes épinards Régal

Ma rhubarbe en fin de saison.  L'automne dernier, mon oncle et ma tante nous ont donné un plant de rhubarbe.  Selon l'information reçue, on doit s'abstenir de récolter les tiges la première année.  On doit au moins attendre l'année suivante.  J'dois vous dire que j'ai vraiment hâte à l'an prochain.

1ière année de mon plant de rhubarbe.  On pourra seulement en cueillir et consommer l'an prochain

Mes haricots verts français Talisman et jaunes Rocdor nains.  À chaque année, on est littéralement envahit de haricots.  On en mange tous plein, on en donne aux voisins, famille & amis et on en congèle même si on n'aime moins la texture.  Cette année, on a semé seulement la moitié des quantités auxquelles on avait l'habitude.  Même avec cette diminution, on en a encore pour les ''fins et les fous''.

Une partie de ma récolte de mes haricots verts et jaunes français
Une partie de mes plants d'haricots verts et jaunes français

Mes plants de céleri Utah.  C'est tellement bon, goûteux, craquant de bons céleris tout frais.  Cette année, j'en ai huit plants, mais seulement quatre dont j'ai parti moi-même en semis intérieur au printemps.  Les autres, je me les ai procuré dans une serre, histoire de comparer les résultats.  Ahhh oui, ceux achetés il faut dire que j'ignore leur variété.  Ce n'était pas inscrit sur l'étiquette et les dames ne le savaient pas non plus.

Un de mes 8 plants de céleri Utah

Nos concombres Sweet Slices.  Tellement bon et très productif.  Pour le plaisir de la chose, j'ai pris la peine de compter le nombre de concombre récolté cette année.  Quatre plants nous a donné au moins 79 concombres et ce, c'est sans compter les concombres que les enfants des voisins se ramassaient ici et là pour leur collation.  Mon homme et moi, on mange au moins un concombre et plus chacun par jour.  On en profite et c'est bio en plus.  Miam!!!  En plus, la pelure n'est pas du tout coriace et se mange agréablement.
Mes concombres Sweet Slices en production
Quelques-uns de ma nombreuse cueillette de concombres

Mes plants de bettes à carde Fordhook Géant.  Cette verdure est vraiment intéressante et très versatile en cuisine.  J'aime bien l'utiliser en guise de wraps, en jus, en smoothie vert, en salade, dans les soupes, les plats de pâtes...bref, un peu partout comme vous voyez.  Doucement braisées, ces cardes (tiges) sont également un vrai petit délice.

Mes bettes à cardes

Mes plants de kale Tuscan noir.  Cette variété de kale est beaucoup plus foncée que les autres variétés.  Sa texture est également différentes et il s'utilise bien en chips séchés au déshydrateur.  J'aimerais bien aussi avoir d'autres variétés, comme je suis une grande adepte de kale sous toutes ses formes, mais j'n'ai pas réussi à en dénicher.  Je cherche entre autre pour le kale frisé, la variété Blue Scotch.  Le Red Russian serait également intéressant.
Quelques-uns de mes plants de kale

Mon oseille.  Comme vous voyez, les petites ''bibites'' se donnent à coeur joie pour la gober.  J'avoue avoir bien de la difficulté à les faire déguerpir ces petites bestioles.  N'empêche qu'elle est bien bonne cette verdure acidulée.  Elle a un petit goût citronné qui peut surprendre au premier essai.  Je l'aime bien en salade, mélangé avec d'autres verdures.

Mon oseille



Mes topinambours.  Ahhhhh...j'ai tellement cherché pour me procurer des bulbes.  Finalement, environ trois ans et demi passés, j'en ai trouvé.  Hourra!!  J'en avais que trois et je craignais tellement ne pas en avoir suffisamment.  Ouffff...erreur majeure !!!  On m'avait pourtant prévenu que c'était envahissant, mais je ne réalisais pas à quel point...hi hi!!!  Année après année, ça peuple ça mes amis et les plants sont très imposants, plus de six pieds de hauteur.  Avant, on les avais directement au potager.  Comme vous l'aviez sûrement deviné, avec une pareille grandeur, ils cachaient le soleil des autres légumes alentour.  De plus, les forts vents l'an passé ont causé bien des dégâts avec tout ça.  Presque tous nos topinambours avaient cassés.  Notre récolte avait tout de même été très prolifique.  On a donc décidé de les transplanter ailleurs, soit derrière notre garage.  On a aussi fait don de quelques plants à mes parents, car ils aiment bien ce tubercule cru.  La photo ci-dessous n'est pas vraiment représentative des plants.  Comme on les a seulement transplanté à la fin de l'automne dernier,  ils sont plus petits et chétifs.  On récolte ce délicieux tubercule en octobre.  Il est doux, doux et rempli de bons nutriments pour nos entrailles.
Mes plants de topinambours qui manquent sérieusement d'eau

Mes plants de salsifis Mammouth, un de ces légumes oubliés de notre génération.  En plus d'être la première année qu'on en sème, ce sera aussi notre premier essaie culinaire.  On n'a jamais goûté le salsifi, mais on m'a dit que c'est doux et que le goût s'apparente au Crosne du Japon, légume que j'avais bien apprécié l'an passé.
Mes plants de salsifis qui seront seulement prêts en octobre ou novembre

Mes carottes Nantes Écarlates.  Un incontournable de tous les jardiniers qui se respectent, je crois.  Ohhh...attendez, n'allez pas croire que je vous considère ''mal élevé'' si vous ne cultivez pas cette variété...hi hi!!!  Ce n'est qu'une simple expression signifiant que les carottes n'ont rien ''d'émoustillant'' et d'inédit dans l'univers de l'horticulture.  Cette variété est délicieuse, hâtive et d'une belle grosseur.

Mes carottes nantaise

Mes plants de pomme de terre Russet avec un peu d'une de nos récoltes.  Comme la température le permet encore, j'ramasse juste au fur et à mesure ce dont on a besoin pour quelques jours à l'avance.  Elles sont toujours fraiches ainsi et tellement bonnes.

Plants de pomme de terre Russet
Quelques pommes de terre récoltées

Mes céleris-rave en devenir.  J'en ai quatre plants.  On a bien hâte de les récolter, car c'est un légume racine tellement délicieux. 

Un de mes plants de céleri-rave
 
Ma laitue mâche.  Le temps idéal de semer cette variété de laitue est à partir du mois d'août afin d'éviter les fortes chaleurs.  En fait, comme la plupart des salades, la mâche préfère les climats plus frais.  Comme j'avais vraiment hâte de voir les résultats, j'en ai tout de même semé un peu à la fin juin.  J'me suis rapidement rendue compte qu'il est préférable de suivre les indications sur l'emballage.  Elle a meilleure allure maintenant et plus goûteuse. 

Ma mâche

Mon chou-fleur en devenir.  Pour dire vrai, j'ne sais pas trop ce que ça va donner ces minis fleurons.  Ils ont vraiment mis du temps avant de commencer à former des petits boutons.  C'est ma première expérience avec le chou-fleur, alors histoire à suivre.  J'me croise les doigts, car le temps ''frisquet'' arrive.  J'n'aurai pas d'autre choix que de les cueillir bientôt.

Un petit chou-fleur en devenir

Mes plants de choux de Bruxelles Long Island amélioré.  Ahhh la la...regardez-moi cette affaire là ci-dessous.  Avouez que ça inaugure pas trop bien.  C'est la deuxième année que je tente l'expérience et encore une fois, j'n'ai pas espoir d'une belle récolte.  L'an passé, je crois avoir partie mes semis trop tard au printemps, alors ils n'ont pas eu le temps de terminer leur croissance.  Cette fois, j'me suis prise à l'avance et tout semblait bien se dérouler.  J'ai lu que lorsque les petits choux commencent à se pointer dans l’aisselle des feuilles/tiges, on doit couper ces tiges pour leur permettre de grossir.  C'est ce que j'ai fait, mais ça ne semble pas fonctionner.  Dites-moi, ceux et celles qui s'y connaissent en choux de Bruxelles, avez-vous des conseils ou trucs pour moi.  J'suis prête à me réessayer à nouveau l'an prochain, car on aime bien ce légume. 

Un de mes plants de choux-Bruxelles

Bon, j'crois que c'est ici que se termine le récit de notre jardin.  Il est possible que j'oublie certains légumes ou fines herbes, mais le principal s'y trouve.

Ohhhhh...Avant de terminer, j'tiens à vous partager mes petites déceptions de l'année 2012 en jardinage.  Le maïs et les piments jalapeno.  À mon plus grand désespoir, j'n'aurai aucune récolte de jalapenos.  Mes semis n'ont jamais pris.  La raison ?  Sûrement que mes graines étaient trop vieilles, de même que pour notre maïs.  J'n'ai jamais eu de problème avec les jalapenos.  En plus, j'pouvais même les transplanter directement au potager sans problème.  J'devrai donc attendre à l'an prochain.   Pour le maïs, toutefois, c'n'est pas la première année qu'on rencontre des problèmes.   C'est mon homme qui est déçu, car il adore le maïs fraichement cueilli.

Maintenant, c'est bien beau avoir tous ces beaux légumes au potager, mais à la fin de l'été, c'est le moment des récoltes.  J'ne sais pas si vous réaliser, mais presque tous les légumes, ou du moins une grande partie de ceux dans notre potager, semblent arriver à maturité en même temps.  Alors, il faut les croquer, les cuisiner, les donner, les congeler, les mettre en conserve ou trouver une autre façon de les passer.  Aucun gaspille, S.V.P., là est notre devise à la maison.  Ensuite, avec les restes et retailles de légumes, on concocte un bon bouillon de légumes maison ou qu'on met directement au compost.  Une fois prêt, le compost va directement dans notre terre du potager et le tout recommence.  On en profite jusqu'à la dernière goutte.

De votre côté maintenant, de quelle façon faites-vous le plein de bons légumes frais ?  Vous avez votre jardin ou vous achetez des marchés de fermiers locaux publiques ou encore, des supermarchés à grande surface ?

À bientôt, en espérant ne pas trop vous avoir ennuyé avec mes très longs, peut-être même trop longs billets, sur le jardinage.